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Prostate : n'attendez pas qu'elle fasse la taille d'un pamplemousse

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Quand vous aviez 20 ans, votre prostate avait sa taille normale, soit l’équivalent d’une châtaigne. Puis, avec l’âge et sous l’effet des hormones, votre prostate s’est mise à grossir sans même que vous ne vous en rendiez compte

Tout du moins au début, car les signes cliniques sont à ce moment invisibles. 

En augmentant de volume, la prostate, qui se situe juste en-dessous de votre vessie, comprime progressivement l'urètre, le canal par lequel transitent l'urine et le sperme. 

Dans un premier temps, la vessie lutte contre cet obstacle en se contractant de manière plus importante, provoquant souvent vers l’âge de 40 ans des envies plus fréquentes d'uriner et des besoins soudains et urgents. Vos érections commencent à perdre en fermeté. A ce moment-là, votre prostate a la taille d’une balle de golf. 

Puis, si l'obstacle persiste, la vessie aura tendance à être moins efficace. A 50 ans, vous pouvez commencer à sentir votre prostate qui vous fait mal. A ce stade, vous avez un risque sur deux de souffrir d’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)

Cela va se traduire par la nécessité de forcer pour uriner, par un jet d’urine faible et saccadé, une sensation de vidange incomplète et une miction goutte à goutte. La pression exercée sur l’urètre entraîne également des troubles de l’érection

A 60 ans, votre prostate peut a la taille d’une orange. Elle augmente encore la pression sur la vessie et l’urètre, engendrant un risque à long terme de perte du pouvoir contractile. 

A 80 ans, elle peut atteindre la taille d’un pamplemousse : à ce stade, 9 hommes sur 10 souffrent d’hypertrophie bénigne de la prostate ! Dans le pire des cas, ils pourront se retrouver dans l’incapacité totale d’uriner (il faut alors introduire une sonde par l’urètre pour assurer le drainage de la vessie). 

Mais alors, que faire pour prendre soin de votre prostate et préserver votre vie intime pour de bon ? 

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Portez-vous bien,

 

Laure Chevallier

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